Les îles Gambier, un Musée d'Histoire pour l'Océanie

Les îles Gambier, un Musée d'Histoire pour l'Océanie

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Claire de Pérignon - Toulousaine - technicienne en biologie humaine  

 

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clairedeperignon      avec gmail.com

 

 

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Puisse ce blog permettre aux Océaniens de Polynésie, de Mélanésie et de Micronésie

de dépasser leurs craintes

et de retrouver l'envie de connaître l'histoire extraordinaire de leurs ancêtres. 

 

Les constructions mégalithiques immergées des Iles Gambier sont le témoin de migrations au travers du Grand Océan datant de bien avant le 8ème siècle. Les croquis découverts, comme les documents de l’époque coloniale indiquent qu’il y a à peine 200 ans, ces îles et leurs voisines (Ile de Picairn, Ile de Pâques, les Tubuai, les Cook et les Tonga) vivaient encore au rythme des Civilisations disparues Egyptiennes et Aztèques, disparues pour les premières il y a 2000 ans et pour les secondes il y a 400 ans.

Les hommes et les femmes de ces îles vénéraient leurs ancêtres, chaque lignée de chef remontant à des chef Atua ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’Archipel, soit par ses connaissances, soit par ses facultés artistiques ou physiques ; c’est ainsi qu’aux Iles Gambier chaque lignée possédait sa chefferie emplie de statuettes aux caractères bien caractéristiques.  Les missionnaires prirent la dévotion portée aux Atua pour une adoration portée à des dieux, brouillant ainsi l’histoire par erreur, et firent alors détruire tout objet sacré.

C’est ainsi qu’une civilisation pour laquelle tout acte de vie était rempli de dévotion, de reconnaissance, de confiance, de sacré, de bonheur de vivre, en un mot de tapu, devint une civilisation remplie de crainte, de culpabilité, d’interdit, en un mot, de tabou ; un premier autodafé était en marche.

Puisse ce blog permettre de dépasser ce refus de certains à reconnaître une erreur passée pour qu’enfin des historiens, ouverts à l’idée que l’homme ait pu savoir naviguer sur de très longues distances depuis des milliers d’années, puissent venir étudier ce petit archipel situé au-delà de l’Ile de Pâques, à près de 6000 km des côtes chiliennes. 

 

Nous avons perdu bien des tablettes de Rongo-rongo, nous ne conservons que 3 livres en écriture Maya, 

soyons fiers d'avoir découverts qu'en Océanie, l'homme communiquait bien par cette écriture faite d'images : le tatouage.

Tous les Peuples de l'Océanie vénéraient leurs ancêtres. Tous faisait remonter l'arbre généalogique de leurs ancêtres jusqu'à une cellule féconde : la représentation d'un oeuf contenant les organes sexuels masculin et féminin.

Le premier feuillet que j'ouvrais le 5 Décembre 2011 représente Tagaroa.

 

Les suivants sont tous des figures symboliques...

 

 

 

 

Lettre de Claire à toute personne intéressée par les trésors oubliés des Iles Gambier : 

Lettre disant l'intérêt des trésors historiques

lien vers LETTRE-A-IMPRIMER.odt 

 

Madame Claire de Pérignon

Préserville  Toulouse   FRANCE     

clairedeperignon@gmail.com

                                                                 

 

 Novembre 2015  

                 à mes amis Mangaréviens

et à toute personne intéressée par l'ethnologie en général

 

 

OBJET : CRÉATION D'UN SITE INTERNET

http://www.iles-gambier.fr/

 

- pour que tous, aux Iles Gambier, puissiez connaître ces croquis sur tapa, signés Tagaroa, découverts au milieu des vestiges du Too de votre dernier Akariki Maputeoa, croquis supposés être ceux de ses tatouages...

 

- pour que chacun de vous, s'il en a le désir, puisse à son tour s'intéresser à cette découverte de 20 croquis bien ordonnés, les étudier et partager alors avec toute autre personne intéressée à l'ethnologie des Civilisations de l'Océanie...

 

 

 

 

- pour aussi partager avec les ethnologues et paléoanthropologues, les photos de quelques-uns de ces nombreux sites mégalithiques à caractère sacré (tapu) présents sur votre Archipel, dont un tabou a engendré l'oubli (pyramide de Temoe, tumulus en forme de gorille d'Agakauitai, géant de pierre d'Akamaru, trou du soleil d'Atituiti …), vestiges ayant pu chez vous comme à l'île de Pâques, aux Tonga, à Tinian... survivre aux destructions massives dues tant à l'homme qu'aux cataclysmes...

 

 

LES CROQUIS DE TATOUAGES DE MAPUTEOA

dernier Akariki des îles « Mangareva » (1814:1857)

UN DEVOIR DE TRANSMISSION DE L'HISTOIRE PAR L'AKARIKI

 

Nous découvrions ces croquis en décembre 2011, au milieu des vestiges du Too de Maputeoa

Monique Richetontavana de l'Archipel des Gambier

Mateo Pakaiti et sa femme Isabelle, propriétaires des vestiges du Too

mon mari Patrick et moi-même, invités chez nos amis pour la grande fête donnée en l'honneur de la restauration de la cathédrale.

C'est en comprenant vite l'intérêt ethnologique d'une telle découverte mais qu'emprunts malgré eux de ce tabou immuable en ce qui concerne tout objet provenant de la grotte funéraire de leurs Akariki, que Monique et Mateo me confièrent de parler de cette découverte au grand Monde de l'Archéologie.

C'est devant l'admiration d'un grand nombre de spécialistes face à une telle découverte, et pourtant l'absence de toute publication que je décide de créer ce site pour rendre hommage à Maputeoa. 

 

LE SACRÉ, TROIS PÉRIODES HISTORIQUES GRAVÉES DANS LES MÉMOIRES :

 

 

1 La période missionnaire : celle dont chacun peut discuter aux Iles Gambier avec fierté, qui faisait suite à 2 siècles de visites irrégulières de quelques navires baleiniers ou commerciaux sillonnant le Pacifique depuis le XVII ème siècle*. Les pères catholiques arrivent en 1834 : le Père Laval, véritable ethnologue en son temps a pu rédiger un vrai trésor de bibliothèque qui raconte l'abandon des rites sacrés et la destruction de tous les ouvrages pouvant témoigner des temps anciens, dossier dans lequel il révèle pourtant quelques légendes... (*Rappelons Quiros en 1595 aux îles Marquises, Davis en 1687, Roggeveen en 1722 à l'Ile de Pâques, Bougainville à Tahiti en 1768, Cook bien-sûr en 1768, 1771 et 1776, Bligh en 1788, Moerenhout en 1731 pour ne citer ici que les plus connus).

 

2 La période étudiée par l'archéologie d'aujourd'hui :

- celle des rapports avec le Peuple Lapita venant d'Asie qui laissa ses marques de passage sous forme de céramique depuis la Micronésie et la Mélanésie jusqu'en Polynésie, il y a de cela 6000 à 3000 ans.

- celle des déplacements des Amérindiens avec toutes les similitudes de coutumes et rites liés aux astres et aux ancêtres (plumes, marae, pyramides, moai) depuis Cuzco...jusque Rurutu, Maupiti, Raiatea...

Cette période historique est celle qui est contée par les 20 croquis de tatouages découverts par Mateo Pakaiti dans la grotte funéraire de ses ancêtres.

 

3 La période des Civilisations dites « disparues » 

à l'origine du SACRÉ et du culte rendu aux ancêtres partout dans le monde où des Peuples survivant à des cataclysmes avaient su rester en adoration devant des réalisations herculéennes telles les peintures pariétales datant de plus de 30.000 ans et si bien conservés tant en Australie que sur tous les autres continents et les « imposants géants de pierre » parfois de plus de 20 tonnes (50 tonnes à Stonehenge, 80 tonnes à l'île de Pâques, 300 tonnes en Bretagne, 1000 tonnes à Baalbek...) datant d'au moins la fin de la dernière période glaciaire (mésolithique : plus de 10.000 ans) que des peuples anciens avaient pu travailler et déplacer sur des dizaines de kilomètres...

L'homme survécut à ces cataclysmes qui faisaient tour à tour monter et descendre les Océans de plus de 120 mètres, principalement dans les zones Australes où le climat restait doux, créant de nombreuses ethnies, de nombreuses Nations; toutes instituèrent des modes de survie liés au Sacré face à ces dessins pariétaux si mystérieux, à ces montagnes sculptées et à ces mégalithes agencés en rapport aux rayons du soleil les jours de solstices.

 

Ce site est créé pour partager ces trésors des trois périodes de l'Histoire conservés aujourd'hui dans ce minuscule archipel de l'Océanie qu'est l'Archipel des Gambier.

J'y ferai figurer à terme la littérature que j'ai pu parcourir, cette litérature qui m'a permis de découvrir que l'Océanie n'était pas partout et même qu'à très peu d'endroits le fait de sauvages cannibales : les premiers colons, pourtant toujours bien reçus, confondirent « la nudité sans complexe lors des baignades » avec de la « sauvagerie » et les légendes rares de « sacrifices humains » avec du « cannibalisme », trop heureux d'avoir sous la main deux bonnes raisons pour venir coloniser ces Archipels d'Océanie sans scrupules.

Ces écrits pris par brides retracent l'Histoire d'un Grand Peuple joyeux et accueillant pour qui tout baignait dans le SACRÉ et dont les rites étaient dédiés à des ancêtres au mana protecteur.

 

Avec toute mon amitié

Claire de Pérignon

 

PS -  Vous êtes cordialement invités à me laisser un mot sur la page « contact », ou à vous inscrire membres du Blog pour accéder au forum. Je vous en remercie d'avance.

Cette lettre peut être imprimée :    

Lettre à imprimer.odt

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28/05/2015
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