. Discours contradictoires
1- Conclusion des travaux de fouilles de Michel Orliac en 2001:
Un Peuplement nettement plus ancien que le 12ème siècle.
Dans les îles du vent ( Huahine), de telles couches végétales préservées dans des conditions anaérobies comme celles de Toora à Gatavake , associées à la présence d'objets de pierre et de coquille, façonnés, ont été datés au C14 aux environ du 12ème siècle*. Catherine Orliac a pu commencer à étudier la composition de cette flore des Gambier confirmant un peuplement un peu antérieur au 12ème siècle. "En revanche, la présence de nombreux taxons... révèlerait un peuplement nettement plus ancien".
2- Michel Orliac accompagnait alors les archéologues Anderson et Weisler, espérant amplifier ces travaux par une mission pluridisciplinaire internationale en 2004. Ce furent les archéologues Eric Conte et Patrick V. Kirch qui obtinrent la mission(2003 et 2005).
Ci-dessous des photos de l'alignement immergé à marée basse :
2 - QUELQUES REMARQUES SUR LA DATATION
1- Toute matière organique (carbonée) peut être datée au C14, à 1000 ans près. Notons ici qu'aux îles Gambier, une telle datation d'objets carbonés est rendue impossible du fait de la présence résiduelle de matière radioactive faisant suite aux 46 essais nucléaires qui ont eu lieu entre le 2 Juillet 1966 et le 14 Septembre 1974.
2- Nous savons qu'en Europe et en Australie les dessins rupestres datent de 40.000 ans.
3- Nous prendrons garde de ne pas tenir compte des datations proposées pour tout ce qui est roche à partir de sédiments ou débris osseux , en effet, nous savons aujourd'hui que les éléments osseux découverts dans les cavernes ou à l'intérieur de constructions mégalithiques ne peuvent que donner la dernière date d'utilisation du site sacré. La roche ne peut être datée qu'en fonction de son érosion ou de son ensevelissement.
C'est ainsi que nous voyons la datation des menhirs de Bretagne reculer déjà du Néolithique au Mésolithique : de 6000 ans à 12000 ans...avec encore beaucoup d'incertitude! Il en est de même des moai de l'île dePâques... L'île de Pâques gardera ses secrets tant que ses Moai seront datés, comme les Tiki du Pacifique, ou les menhirs de Bretagne sans tenir compte du jeu des périodes glaciaires et de la possibilité qu'ont eu les Peuples à s'octroyer les sites sacrés de Peuples disparus.
4- De la même façon, on prendra garde de ne s'intéresser qu'à des pétroglyphes (gravures sur roche) dont on sera sûr de son ancienneté.
3- Ne pas réserver l'Achéologie à quelques initiés
DES TRÉSORS AUX ÎLES GAMBIER
- Il y a donc aux îles Gambier des allées dallées qui restent immergées même à marée basse, indiquant une vie organisée il y a plus de 10.000 ans...
Pourtant, on ne parle aux Gambier que des constructions immergées à Marée haute...
- Il y a aux Gambier un Grand chef qui a laissé un vrai livre d'Histoire, en images très représentatives, qui indique les origines multiples du Peuple Mangarévien...
Pourtant, ce livre d'images a été, comme tant d'autres déjà, rangé dans des réserves de Musée pour y être oublié.
- Il y a aux Gambier de nombreux taxons mis en évidence par Michel Orliac en 2001 qui révèlerait un peuplement nettement plus ancien que le XIIème siècle, une Histoire à élucider...
Pourtant personne n'est au courant de cela aux îles Gambier et à l'île de Pâques...
- Il y a aux Gambier des structures lithiques en forme de ronds immenses en haut d'Akamaru, des géants de pierre légendaires...
Pourtant seules les chèvres continuent de grimper sur les hauteurs.
- Il y a aux îles Gambier une grotte sacrée, vidée de ses momies et reliques multiples, cette grotte Te ana te Tea, qui garde bien des secrets.
CES TRÉSORS APPARTIENNENT AUX MANGARÉVIENS
Y aura-t-il aux Gambier, des hommes et des femmes courageux, capables de devancer d'autres curieux pour étudier eux-mêmes, non pas les quelques poussières radioactives restées déposées au sol, mais bien le fond de cette grotte, voir si comme le supposait Monsieur Sauvage il n'y aurait pas un couloir menant à de nouveaux trésors. Cette montagne en forme de Singe, telle un Tumulus d'Amérindiens ou une Pyramide Égyptienne pourrait bien contenir des trésors , au moins ces poutres de Temple abattus par les missionnaires... Il n'est pas besoin d'attendre que des spécialistes viennent avec un ordre de mission, et si un spécialiste vient en mission, souhaitons que ce soient un groupe avertis de Mangarévien et Mangaréviennes passionnés qui les y accompagnent.
BUT DU BLOG : DÉPASSER NOS PEURS
Nous comprenons que ces DÉCOUVERTES jugées dérangeantes par une haute sphère muséale et interdites d'édition dans les revues scientifiques ont pu jusqu'à aujourd'hui rester classées tapu... Ce tapu ne demande qu'à être dépassé, pour faire survivre une Histoire dont chacun pourra être fier.
1300 habitants -
Une ASSOCIATION faites de Jeunes et vieux, garçons et filles, passionnés
Pour qu'enfin un jour ces trésors soient connus de tous.
La supériorité des "Occidentaux" :
Des préjugés qui ont faussé l'Histoire
- Premier préjugé : Les explorateurs du XIXème siècle sont partis coloniser l'Afrique, les Indes, l'Australie et le Pacifique, persuadés de la supériorité de la structure mentale de l'homme de l'Occident. Découvrant des oeuvres exceptionnelles comme celles des Tikis géants les missionnaires aux îles Gambier ne purent éprouver aucune admiration, leur jugement ne portant que sur un devoir spirituel : sauver les âmes de ces gens se baignant dénudés. (on fit disparaître les Tiki et on interdit les baignades). Les Moais de l'île de Pâques furent intelligemment couchés avec délicatesse.
- Un second préjugé qui a la même source pleine d'orgueil (c'est humain) fait que nous ne pouvons imaginer que des Civilisations du Pléistocène puissent avoir été très avancées.
- Un troisième préjugé concerne certaines écoles de spécialistes en Archéologie qui ne veulent pas admettre que l'homme ancien ait pu savoir naviguer pour traverser les Océans : de la même façon que les Civilisations Africaines, Chinoises, Amérindiennes perdent peu à peu leurs connaissances en herboristerie pour se soigner, les Peuples des Océans ont perdu très vite leurs connaissances en astronomie de la navigation, permettant de déduire avec présomption aujourd'hui qu'ils étaient bien incapables de sillonner les mers. (C'est ainsi qu'il se dit que les Africains n'auraient pas pu rejoindre l'Amérique du Sud par l'Atlantique et que les Amérindiens n'auraient pas pu échanger avec l'île de Pâques et les îles Gambier...)!
- Un quatrième préjugé est que l'homme Ancien n'aurait pas su écrire, et qu'il fait donc partie de la Préhistoire. On oublie que le tatouage était une forme d'écriture.
- Le cinquième préjugé n'est pas moindre : il n'y aurait pas eu de vie ancestrale millénaire dans les îles du Pacifique : pourtant au moins quatre races y sont nées. Les hominidés ont évolués dans chaque grands continents, sachant survivre aux 300.000 ans de périodes glaciaires (nous nous limitons ici à ces 300.000 ans d'histoire de l'homme reconnue par la plupart des auteurs tout en sachant que d'autres voudraient faire remonter l'espèce humaine à deux millions d'années...). Tout un chacun comprendra que l'homme a bien-sûr pu survivre à ces périodes glaciaires sur les îles Australes, et créer des Civilisations avancées, sans bronze ni fer.
- Un sixième préjugé porterait sur le fait que nos ancêtres hominidés n'auraient jamais su dompter les animaux pour utiliser leur force ... Il y a 40.000 ans, les mers étaient plus basse, le froid plus intense, mammouth,chevaux, buffles, singes ont très bien pu être domptés par l'homme. L'île de Pâques, Pitcairn, les Gambier, ont peut-être connu une époque florissante où de tels animaux auraient pu y aider l'homme à construire des cités majestueuses. De telles suppositions pourront faire sourire les incrédules, pourtant, n'est-il pas plus insensé de faire tirer ces mégalithes par des centaines d'individus?
Je ne réécris pas là l'histoire : je me pose juste en avocat du diable, espérant qu'un jour les historiens auront le droit d'avancer leurs travaux sans rester ficelés à des préjugés.
Des discours contradictoires :
1- Traversée des Océans : Tout le monde aujourd'hui reconnait aux civilisations anciennes d'avoir su naviguer, parfois sur 5000 km de mer, autant d'Est vers Ouest que d'Ouest vers Est. Pourtant, ces mêmes auteurs ne veulent en aucun cas qu'il ait pu y avoir des navigations de gré ou de force entre l'Amérique et l'Océanie, par exemple entre le Canada et Hawaï ou entre le Pérou ou le Chili et l'île de Pâques, les Gambier ou les Marquises... (De la même façon, ces auteurs, ne validant que les déplacements côtiers, ne veulent pas imaginer possible la traversée de l'Océan Atlantique par les Africains ou les Européens d’antan pour peupler les Amériques).
2- Archéologie "protégée" : Comme dans le cas de Mateo et Monique Richeton qui ont découvert ces dessins sur vestiges de To'o par hasard, il y aurait semble-t-il interdiction juridique de publication scientifique du fait que cette découverte n'a pas été commandée dans une campagne de prospection et de fouille archéologique par le Service de Culture et Patrimoine de Polynésie française. Monsieur Jean Kape le 20 Novembre 2014, président de la SEO à Tahiti a proposé à Mateo d'écrire dans son journal sur n'importe quel autre sujet tout en s'excusant auprès de lui de ne pouvoir faire un article sur cette découverte.
Tout aujourd'hui vient confirmer que la plupart des Archipels avaient une civilisation très avancée, sachant gérer fécondité et fertilité grâce à des rites, et un culte rendu aux ancêtres. Certains explorateurs et certains missionnaires surent décrire cette civilisation de gens heureux comme le sous-entendait déjà Bougainville. Le coin littérature vous permettra de faire votre choix dans ce qui est écrit par les uns et par les autres.
La découverte d'un livret de dessins qui confirme l'arbre généalogique de Maputeoa sur la présence de l'indien Tupa aux îles Gambier, ne permettra à personne de dire comment et quand les Amérindiens et les Polynésiens se sont rencontrés, elle permet juste d'affirmer que des civilisations anciennes savaient traverser les océans.
Seule une étude comparatives des géants de pierre, menhirs, moai et tiki, des tombes, tumulus, dolmen et pyramides dans toutes nos contrées du monde, tenant compte par exemple des deux sortes de moais de l'île de Pâques, du tiki d'Aukena et de tous ces géants de pierre décrits dans les livres anciens, associée aux connaissances actuelles sur l'ADN des races ethniques encore vivantes dans nos différentes contrées, permettrait de dépasser ces obstacles à lire ensemble toute nouvelle page de l'histoire.
5- Autres missions exploratoires aux îles Gambier
1- Ethnologie et fouilles :
FW Beechey (1825), J.A.Moerenhout (1832), le Père Honoré Laval (1834), le frère bâtisseur Gilbert Soulié (1835), Dumont d'Urville (1838), P.A. Lesson (1840), G. Cuzent (1857)), Katherine Routledge (1921), A. Gerbault (1936), Eugène Caillot (1958), Peter Buck - te Rangi Hiroa - et Kenneth Pike Emory (1938-1939), Roger C.Green (1959 fouilles sur Kamaka), Marshall I Weisler (1990-1992 fouilles sur toutes les îles de l'Archipel), Michel Orliac avec Anderson et Weisler (2001), Eric Conte et Patrick V. Kirch (2003 et 2005).
... ce blog a pour but de citer certains de ces auteurs.
2 Dans le secteur de Atituiti
C’est l’un des rares endroits de Mangareva qui ne paraît pas avoir été détruit au XIXe siècle par la Mission ou par des travaux d’aménagements plus récents. À Atituiti Ruga, un vaste complexe de structures lithiques bien conservées a été cartographié dans l’espace que surplombe le mont Duff et dans la pente descendant vers la mer. Il comprend des plates-formes (paepae), des petits pavages, et des terrasses associées à l’horticulture sèche et humide. La plus grande structure, un paepae monumental de forme plus ou moins carrée ayant environ 23 m de côté en constitue la plus grande structure. Cet imposant monument, qui comporte un escalier sur sa face Est, est partiellement pavé et possède en son centre une grosse pierre plate (175 cm x 45 cm x 35 cm - Tiki renversé). Les côtés de ce paepae sont orientés est-ouest et nord-sud, avec une déviation de seulement 9° par rapport aux points cardinaux. De ce fait, a été émise l’hypothèse qu’il a pu faire partie des aménagements, mentionnés par Laval (1938), destinés à l’observation du soleil au moment des solstices. En effet, aux Gambier, le calendrier lunaire était réglé sur le soleil comme à l'île de Pâques, et non sur les Pléiades, comme ailleurs en Polynésie.
le soleil et non sur les Pléiades, comme ailleurs en Polynésie.
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