Les îles Gambier, un Musée d'Histoire pour l'Océanie

Les îles Gambier, un Musée d'Histoire pour l'Océanie

CULTURE ET PATRIMOINE

 

 

 

Madame Claire de Pérignon                                          Novembre 2015

Chemin d’Estadens

31570 Préserville

France

A tous les Mangaréviens

et leur Tavana Monsieur Vai Gooding en particulier.

 

Comment valoriser la découverte?



Bonjour à vous tous, les habitants des îles Gambier

Vous êtes nombreux à me connaitre depuis décembre 2011 pour l’aide que je porte à Mateo Pakaiti et Monique Richeton à faire connaitre ces 20 dessins que nous découvrions ensemble au milieu de vestiges du To’o de votre dernier grand chef Maputeoa.

Frappée par la ressemblance de certains dessins avec ceux connus à l’Ile de Pâques, aux Marquises et à Rurutu, avec l’Amérique ancienne, ainsi que d’autres avec ceux des Pères de Picpus, et comprenant la difficulté pour Monique et Mateo de parler d’une histoire précédant celle des missionnaires, j’ai essayé tant bien que mal d’y intéresser des passionnés de culture ancienne de France, de Polynésie, de Nouvelle-Zélande, de Washington et du Chili, participant aux deux colloques sur les tapa d’Océanie de Cologne en Janvier 2014, et de Papeete en Novembre de la même année.

Je suis revenue vous voir en 2012 et 2014, vous m’avez aidée dans mes démarches, permis de mieux comprendre la signification des dessins, et accompagnée dans mes découvertes de sites curieux de votre Archipel.

J’ai rassemblé ces documents dans un site sur internet, accessible à tous.

http://www.iles-gambier.fr/

Ces trois années de travail intense de lectures et d’échanges multiples, les voyages que j’accomplissais de votre part pour faire connaître ces vestiges d’abord sous forme de livret photographique en Janvier 2012 à Paris à Madame Hélène Guiot, puis pour les présenter eux-mêmes au Ministère de la Culture de Polynésie en Octobre 2012, ensuite à nouveau sous forme photographique à Cologne en Janvier 2014 où j’étais invitée par Madame Adrienne Kaeppler, puis encore de votre part en Novembre 2014 pour les sortir de la réserve du Musée de Papeete afin de les présenter au colloque organisé par Monsieur Michel Charleux qui réunissait les spécialistes des tapa de toute l’Océanie, montrent ma détermination à vous aider à valoriser ces biens culturels.



Cinq voyages aux Iles Gambier m’ont permis de comprendre cette réserve qu’a la population pour tout ce qui touche à l’histoire des ancêtres ; je découvrais qu’ici comme à l’île de Pâques, au Pérou, chez nous en France, en Bretagne, dans l’Aveyron, et dans bien d’autres localités de par le monde il règne un tapu mêlé de fierté, d’orgueil même, de respect mais aussi d’interdits pour ces Peuples qui, il y a des millénaires, avaient su construire des cités mégalithiques aux sommets des montagnes, leur emplacement souvent en lien avec la position du soleil à son levant ou son couchant, les jours de Solstices ; je lutte contre ce tabou institué, cette désinformation sur l’histoire ancienne qui explique cette réserve à faire connaître aux visiteurs tant de sites intéressants de la Polynésie et de par le monde et le fait qu’ici aux Gambier on minimise cette grotte sacrée où ont été découverts les vestiges du To’o, point de mire du soleil depuis Atituiti, située au sein d’une montagne en forme de gorille.

Cette désinformation est d’origine lointaine et remonte aux premières missions catholiques : chacun sait aux Iles Gambier que l’histoire ancienne a pu être sauvée grâce aux écrits du Père Laval. Heureusement pourrons-nous dire. Pourtant, si nous lisons bien ses deux livres, et si nous lisons celui de Maurice Leeenhart (do Kamo), lui aussi missionnaire en 1946 mais en Nouvelle-Calédonie, nous trouverons une différence d’objectifs. Le premier explique comment il a pu rapidement faire brûler des statuettes en bois, les disant maléfiques, dans le but de faire valoir sa religion, le second au contraire, essaie de transcrire ce qu’il pouvait discerner de la pensée des insulaires pour que ne soit pas perdue leur notion avancée d’espace, de temps, de parole qui caractérise leurs mentalités. A cela nous ajouterons les dossiers de Beechey, Moerenhout, Cuzent et Lesson rappelant qu’il n’y a jamais eu ni idoles ni cannibalisme aux îles Gambier.

Le site http://www.iles-gambier.fr/ aura pour vocation, dans un second temps, de citer les passages importants des livres de ces auteurs et si quelqu’un des Iles Gambier veut en prendre l’administration, ce sera avec plaisir que je la lui confierai.

Je résume ci-dessous les contacts importants que j’ai pu avoir durant ces trois années, les uns m’ayant permis d’avancer dans mes recherches pendant que d’autres attisaient mon goût de perfection en essayant de me dissuader de poursuivre dans cette voie.

1- Janvier 2012 : Le conservateur du Musée de Cahors : Laurent Guillaut - venu aux Gambier en 2009 qui possède dans sa collection une statuette mangarévienne de la lignée de Rongo. Je vois de sa part Marie-Claire Bataille.

2- Le 21 Février 2012 : Madame Hélène Guiot, ethno-archéologue responsable des éditions SEO du Musée du Quai Branly à Paris me demande d’envoyer un document à Madame Fanny-Wonu-Veys, conservatrice au Musée de Lieden aux Pays-Bas.

3- Février 2012 : Madame Fanny-Wonu-Veys nous indique qu’elle voit dans les objets découverts les vestiges d’un To’o décomposé. Malheureusement elle confie à Madame Guiot que ce que nous osions voir comme des dessins n’étaient que de la moisissure dans des lignes de pliage. « Je crois que les dessins qu’on peut apercevoir sont simplement le résultat de l’humidité et du temps ».  Je me demande déjà là si quelqu’un serait intéressé à reprendre pour lui cette découverte ou si ces dessins pourraient être révélateurs de quelque chose qui dérangerait d’autant plus que peu de temps après, les mêmes personnes me dirent s’intéresser assez pour que je n’ai plus besoin d’en informer d’autres.

4- Mars 2012 : Véronique Mu du Musée de Tahiti

5- Avril 2012 : Pierre Ottino, archéologue aux îles Marquises

6-Avril 2012 : Michel Orliac, connu pour son travail à Pâques et aux Gambier et qui conclue de ses travaux sur divers sites de Mangareva que la présence de taxons aux îles Gambier révèle un peuplement bien plus ancien que celui du 12 ème siècle.

7- Mai 2012 : Christian Navis (2006 Mystérieuses civilisations du Pacifique)

8-Juin 2012 : le Musée de Tahiti et Monsieur Eric Conte (archéologue des îles Gambier et aujourd’hui directeur de l’université)

9-Juillet 2012 du Musée d’Auckland : Valérie Noiret-Leblanc et Fuli Pereira qui me conseillent de contacter Madame Adrienne Kaeppler spécialiste de Washington.

10- 14 Juillet 2012 Monsieur Eric Berthon, en fonction à Toulouse à proximité de Préserville où j’habite et où mon mari est maire, et ancien secrétaire général du Haut commissariat aux îles Australes me dit de contacter de sa part Teddy Tehei, directeur du Service Culture et Patrimoine.

11- Août 2012 Theano Jaillet - directrice du Musée de Tahiti qui me donne rendez-vous en Octobre en présence de Tara Hiquily, conservateur du Musée.

12- Lorena Bettocchi pour l’île de Pâques spécialiste de l’écriture Rongo-Rongo de l’île de Pâques.

13- 25 Septembre au 13 Octobre 2012 :

-- Je reviens pour un 1er séjour de travail aux îles Gambier, dans le but d’informer les habitants, de faire en sorte de trouver un moyen de conservation sûr et de porter ces vestiges au Ministère de la Culture de Papeete.

-- Le 4 Septembre je rencontre Monsieur Conte qui me recommande Messieurs Saura, Babatzan et Ghasarian pour une étude ethnologique des dessins et suggère qu’un géologue puisse un jour étudier les géants de pierre.

-- Le 2 Octobre, présentation des vestiges et diaporama lors d’une réunion ouverte à tous à la mairie de Rikitea. Le 11 Octobre 2012 le Haut Commissaire de la République Monsieur Jean-Pierre Laflaquière parle avec Monique Richeton et tous deux décident de l’importance de faire traiter ces vestiges au Musée des îles pour les sauvegarder. Le 13 Octobre : transport des vestiges à Papeete, discussion dans l’avion avec Aimée Paemara.

-- Le 14 Octobre : Lucas Paemara et John Mairai (Papeete)

-- Le 15 Octobre - Aymeric Hermann du service recherche en Archéologie de Monsieur Eric Conte

-- Le 17 Octobre : Je présente les vestiges à Madame la Ministre de la Culture et du Patrimoine, Chantal Tahiata, en présence de son attaché Matahi Chave.

« Si la situation budgétaire du Pays connait des jours meilleurs dans l’avenir, il sera toujours possible d’envisager des études complémentaires ».

-- Le 18 Octobre 2012 : Je confie les vestiges à Theano Jaillet en présence de Tara Hiquily et Tamara Maric du Service Culture et Patrimoine.

-- (Au cours de ce voyage en Polynésie Française, en ma présence, le 10 Septembre, le guide Reti à Rurutu aux îles Australes redécouvre la sculpture de Make-Make gravée au sommet de la montagne, et le 17 Octobre, le guide Thibaut Taurua découvre un tiki en pierre enseveli dans la vallée de la Papeno à Tahiti).

14- Février 2013 : Jean Hervé Daude

15- Février 2013 : Caroline Roullier

16- 2012/2013 - Christian Serres, écrivain, a pris contact avec ses amis de la SEO à Tahiti : Christian Coiffier et Daniel Margueron.

Constant Guéhennec m’écrivait pourtant :

1er Mars 2013 Réponse de la SEO de Tahiti : « Bonjour Madame, après examen du dossier et débat, le comité de lecture de la SEO a décidé de ne pas donner suite à votre proposition de publication dans le Bulletin de la Société des Etudes Océaniennes de votre article relatif aux vestiges funéraires de Mangareva que vous aviez bien voulu m'adresser.Veuillez agréer madame mes salutations distinguées ». Constant Guéhennec vice-président de la SEO

17- Avril 2013 : Bruno Saura

18- Juillet 2013 Alain Babadzan

19- 22 Août 2013 Madame Martine Pinard Présidente de l’Association Détours des Mondes met en ligne un travail de recherche sur son site.

20- Décembre 2013 Madame Kaeppler : s’intéresse aux figures et me demande d’intervenir au colloque sur les tapa en Allemagne à Cologne en Janvier 2014. Fanny Wonu Veys qui connait Madame Kaeppler est présente.

Janvier 2014 : Je présente un fichier PPT à Cologne à tous les conservateurs de Musées d’Europe. Adrienne Kaeppler présente les dessins dans son exposé personnel.

Nicholas Tomas sera intéressé par mail.

J’apprends là que Michel Charleux, archéologue que je présentais à notre ami Jacques Sauvage aux îles Gambier en 2010, organise un colloque sur le (la)tapa qui aura lieu à Tahiti en Novembre 2014. Ce colloque réunira tous les spécialistes des tapa d’Océanie. Je contacte Michel Charleux. Il semble intéressé à présenter les vestiges et dessins des Gambier à ce colloque,bien que me dira-t-il, les spécialistes l’en ait découragé en parlant d’harcèlement (mot fort, arrêtant toute possibilité de réponse, pouvant servir de prétexte à faire taire quelque chose qui dérangerait)...

21- Janvier 2014 à Aout 2014 : Madame Andrea Seelenfreund (chercheuse Chilienne très intéressée par la présence de Make-Make et des oiseaux manu-tara) s’intéresse à l’arbre qui a permis de confectionner les morceaux de tapa : le mûrier à papier, comme elle suit sa trace dans le Pacifique et qu’il a disparu des Gambier depuis la plantation des champs de coton. Elle va contacter Mateo pour obtenir l’autorisation de prélever un petit échantillon pour l’analyser et m’indique qu’elle va aussi s’intéresser aux dessins, les redessiner par exemple comme nous en avions beaucoup échangé les 6 derniers mois. De plus, elle pense pouvoir aider Michel Charleux à présenter un PPT au colloque de Novembre.

Mais tout va changer après son séjour à Papeete :

22- Septembre 2014 : Michel Charleux m’écrit sa décision d’abandonner d’exposer les vestiges pendant le colloque de Novembre, comme Madame Seelenfreund lui aurait dit que ces dessins ne sont que la production de moisissures dans des lignes de pliage. Madame Seelenfreund m’avouera dans un courrier qu’elle aurait pu avoir fait penser cela à Monsieur Charleux quoique convaincue de bien voir les manu-tara de l’île de Pâques… elle m’avouera également être en attente d’une recherche d’encre justement envoyée à étudier en Nouvelle Zélande mais malheureusement pas sur un dessin (ceux-ci sont protégés par la loi de sortie de territoire) sur un morceau contenant des lignes de pliage remplies de moisissures que Mateo avait ramassé aussi dans la grotte. Il n’y avait pratiquement pas de lignes de pliages moisies dans le livret découvert par Mateo, ce livret comprimé avec soin était à l’abri de l’oxygène. Le morceau choisi faisait partie des nombreux morceaux de bandelettes du to’o déchiqueté, morceaux de tapa chiffonnés et remplis de moisissures dans les lignes de pliage.

23- 4 au 11 Novembre 2014 :

Je revenais alors pour un nouveau séjour de travail aux îles Gambier, pour à nouveau aider mes amis de là-bas à faire connaître leur trésor, toujours accueillie chez Mateo et Isabelle Pakaiti. Le but est de discuter du colloque et de l’intérêt à faire connaître ces dessins à tous les spécialistes, mais aussi cette fois-ci de m’intéresser à toutes les constructions mégalithiques qui commencent à entrer dans les discussions. La découverte des dessins sur tapa a fait son chemin, l’île se libère du tabou (interdit) pour partager le tapu (sagesse, respect du sacré).

-- 11 au 24 Novembre : Tahiti, colloque sur les tapa d’Océanie où est présente Malia Gaveau déléguée de Walis et Futuna.

-- 12 Novembre : Madame Manouch Lehartel représentant le nouveau ministre de la Culture me reçoit et comprend l’intérêt d’exposer les dessins.

-- 13 Novembre : Moana Pakaiti m’accompagne au Musée des îles où Madame Jaillet nous dit ne pas pouvoir accepter de présenter ces vestiges dans l’exposition.

Elle nous remet néanmoins les vestiges, sur la demande de Mateo. Michel Charleux nous autorise à les présenter sur la table située à la sortie de la salle de conférence grâce à l’intervention de Monsieur Alex du Prel directeur de Tahiti-Pacifique-magazine.

Nous avons eu la surprise, avec Moana, de ne plus trouver 2 planches A4 avec les dessins bien rangés, mais 3, où les croquis étaient éparpillés au milieu de petits débris de tapa contenant justement de belles moisissures dans des lignes de pliage.

Technicienne en hygiène hospitalière, je ne pouvais comprendre cette volonté d’éparpiller de beaux dessins au milieu de moisissures qui pouvaient à leur tour gagner les dessins qui cette fois n’étaient plus rangés à l’abri de l’oxygène.

LE COLLOQUE NOV.2014 TAHITI

-- Mesdames Akatsuki Takahoshi et Elise Huffer (UNESCO et SCP) s’intéressent.

-- Madame Kaeppler vient les admirer, Mesdames Hélène Guiot, Fanny Wonu Veys 

et Andrea Seelenfreund ne s’en approchent pas.

-- Les deux délégations de l’île de Pâques sont fortement intéressées. Elles désirent pouvoir un jour les présenter à l’île de Pâques lors d’un colloque.

-- Theano Jaillet a présenté rapidement deux diapositives présentant les croquis dans son propre exposé, sans proposer de les consulter sur place.

-- Monsieur Jean Kape, président de la SEO dit à Mateo qu’il n’a pas le droit d’écrire un article dans sa revue comme la découverte n’a pas été conséquente d’une autorisation à fouille préalable, reconnaissant néanmoins qu’il est dans son droit puisque chez lui.

-- 21 et 22 Novembre, Madame Christine Perez (professeur d’ Histoire de Kahealanie Paemara), Messieurs Edgard Tetahiotupa et John Mairai s’intéressent beaucoup à ces dessins.

24- Le 24 Novembre, la douane « prévenue de mon départ pour la France s’assure, en FOUILLANT MES BAGAGES, que je ne transporte pas ces vestiges .

25- Les vestiges du To’o de Maputeoa reviennent aux Gambier :

Fin novembre, Mateo et Moana Pakaiti ramènent ces vestiges précieux, tant par leur origine que par leur signification, en lieu sûr aux îles Gambier.

Si les figures finissaient par ne plus résister au temps, leur rôle est accompli. La Mairie des Gambier, qui possède tous les originaux des photos du jour de la découverte de 2011 et celles professionnelles de 2012 (grâce au matériel de Patrick et Joséphine Lehartel), peut facilement donner à ces dessins une place de choix en exposant par exemple des affiches qui ne demanderaient plus qu’à être étudiées par des professionnels.

La mairie possède déjà le compte-rendu d’un laboratoire d’expertise de Bordeaux qui a pu analyser l’encre de ces dessins en 2012.

26- CONCLUSION :

-- Les vestiges portent une odeur fort agréable, décrite spécifiquement aux îles Gambier par tous les grands explorateurs qui malheureusement n’ont pas noté l’origine. Nous pouvons penser que cette odeur d’encens qui imprègne tapa, cordelette et morceau de bois du To’o a pu être choisie comme répulsive contre les insectes et les rats… et protectrice des moisissures… Les laboratoires aujourd’hui seraient peut-être à même de découvrir le mélange de plantes odorantes qui avait cette propriété d’aider à la conservation des momies.

-- Je crée ce blog en Juillet 2015 pour rendre accessibles, à tous, les étranges singularités des îles Gambier, mais surtout bien-sûr aux habitants de l’Archipel eux-mêmes qui pourront ainsi découvrir avec de nouveaux yeux leurs propres trésors et ainsi donner envie aux jeunes par exemple de se documenter à leur tour sur cette civilisation ancienne qui avait si bien su survivre à tous les cataclysmes en plein océan, sachant mémoriser leur histoire par la technique du tatouage : les 20 dessins étudiés sont les croquis de tatouage du dernier grand chef des Gambier, dont le rôle était de transmettre l’histoire et d’assurer la paix en gérant fécondité et fertilité. Je remercie ici mes amis Bianca, Mateo, Stanislas Tanirau, Linda Tarano, Rudy, les deux guides ayant piloté mon mari à Temoe et en haut d’Akamaru en 2010...

-- Je m’adresse principalement à Monsieur Vai Gooding qui a pris la succession de Madame Monique Richeton à la Mairie, remerciant Monica de son aide certaine alors qu’elle me voyait bien seule à défendre votre trésor, dans ce « combat » à faire connaître.

Croyez en toute mon amitié.

Claire de Pérignon http://www.iles-gambier.fr/

Chemin d’Estadens. 31570 Préserville clairedeperignon@gmail.com



03/10/2015
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